Les pompiers sont des êtres humains profondément altruistes. Parce que pour dédier tout leur temps à secourir des gens, il ne suffit pas d’aimer les défis ou de draguer dans un bel uniforme, il faut sacrément vouloir aider les autres en dépit des risques encourus, et parfois même, de leur propre vie. Mais qu’en est-il de leur situation amoureuse ? Si pour eux, c’est un choix, une vocation, pour leur compagne, devrait-elle accepter les contraintes et le risque imposés par le métier ? Vivre avec un pompier est-ce dangereux ?
Les risques du métier
C’est difficile de voir partir l’homme qu’on aime au beau milieu de la nuit lorsque le devoir l’appelle. Le doute subsiste, reviendra-t-il indemne ? Sa mission est de secourir et de protéger la population, les biens et l’environnement, mais aussi, de lutter contre les conséquences des accidents naturels. C’est un vrai métier à risque, et les risques ne sont pas du tout négligeables. Ils sont liés à la sécurité, au physique ainsi qu’au côté psychologique et ergonomique du pompier, car il est chaque jour confronté au feu de l’action. Néanmoins, il est quasiment impossible de deviner les risques auxquels il est exposé. Mais être pompier c’est avoir un esprit vif, dynamique et motivé pour intervenir dans toutes les situations : sinistres, accidents, feux, premiers secours…
Le pompier, un homme à tout faire
En caserne, les pompiers doivent s’acquitter des travaux d’intérêt général. Ces travaux, c’est tout simplement le ménage. Eh oui, pas de femmes de ménage, ils font tous eux-mêmes, de la vaisselle au récurage des toilettes. S’il y a un tuyau bouché quelque part, c’est pareil, ils n’appellent pas le plombier, ils improvisent eux-mêmes. C’est une force d’être complètement autonome, car ça permet de répondre dans la seconde à n’importe quel moment et à n’importe quelle situation. De plus, le sens du devoir et l’organisation sont leur quotidien. Aussi, ils sont « droits dans leurs bottes », respectueux de leurs engagements et altruistes, une qualité humaine magnifique qui est souvent difficile à avoir qu’à reconnaître. Ce qui veut tout dire si on envisage de partager sa vie avec un pompier. Certes, il peut s’emballer à la moindre sonnerie de son bipeur ou de son téléphone, il sursaute, il trésaille, il court, et il répond toujours prêt… mais il peut aussi sauver le petit dernier quand celui-ci avale un petit pois par le nez, et ça vaut tous les sacrifices du monde.